Ahmed Messali Hadj est d'abord un soldat de la Première guerre mondiale, installé en France à l'issue du conflit.

C'est donc en métropole qu'il crée l'Étoile nord-africaine (1924), puis le Parti du peuple algérien (1937), deux partis nationalistes interdits. Après la seconde guerre mondiale, en marge d'émeutes dans le Constantinois et d'une répression féroce de la France (massacre de Sétif), Messali Hadj organise une grande manifestation le 1er mai 1945 à Alger, elle aussi réprimée dans le sang.

Emprisonné puis libéré en 1946, il crée le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) et parvient à obtenir 5 députés à l'Assemblée.

Mais à mesure que les velléités indépendantistes montent, son mouvement se fissure. Il finit par se scinder en deux branches : le Comité révolutionnaire d'unité et d'action, ancêtre du Front de libération nationale (FLN), et le Mouvement national algérien (MNA) dont il garde le contrôle.

Les deux mouvements vont s'opposer violement avant que le MNA soit cantonné en France et Messali Hadj placé en résidence surveillée. De ce fait, il est parfois vu comme un allié implicite de la France et considéré par certains Algériens comme un traître.

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