Akli Aïssiou ? Georges Laperches ?… Ces noms n’évoquent rien pour la plupart d’entre nous. Ils sont presque passés aux oubliettes de l’histoire, comme d’autres citoyens et citoyennes qui se sont impliqués en Belgique durant la guerre d’indépendance de l’Algérie. Mais peu à peu, grâce à des chercheurs, journalistes et militants associatifs, l’éclairage a fini par se braquer sur cette mémoire partagée.

Le Comité Révolutionnaire d'Unité et d'Action (C.R.U.A.) est le nom que prend le mouvement algérien fondé le 23 mars 1954 par le comité composé de quatre membres, deux anciens de l'Organisation Spéciale (Mostefa Ben Boulaïd et Mohamed Boudiaf) et deux centralistes (Mohamed Dekhli et Ramdhane Bouchbouba alias Ould Amri).

Figurez-vous que ce mot est 100% français ! Vous n’êtes pas convaincu? Vous avez peut être raison, mais , vous ne le serez plus , surement à la fin cette histoire.

Kamel Bouchama a écrit dans son livre De lol à Caesarea à… Cherchell : «Il s’agit de Mohamed Seghir Benlarbey (…), le premier médecin algérien de l’époque coloniale, ami de Victor Hugo, qui s’était investi corps et âme dans la défense des droits inaliénables du peuple algérien, tout en pratiquant admirablement son métier de scientifique et de philanthrope humaniste. Lors de la soutenance de sa thèse de doctorat à l’université Paris-Sorbonne, le 16 juillet 1884, il a interpelé la France coloniale qui se targuait ‘‘d’apporter la lumière dans les Etats barbaresques’’, mais qui ‘’confinait les populations indigènes loin du savoir’’.»

Jeunes, de souche rurale, les fondateurs du FLN venaient pour la plupart de l'est du pays. Tous avaient rompu dès 1945 avec l'ordre établi, et connu la clandestinité.

La sanglante répression policière des manifestations pacifiques des 17 et 18 octobre 1961 a révélé à l'opinion française quel traitement le "pays des droits de l'homme" réservait à ses étrangers algériens. Dans un article de "Afrique-Action" daté de la semaine du 1er au 6 novembre 1961, Aziz Maarouf mène l'enquête.

Les Kabyles constituaient le deuxième plus grand peuple berbère d'Algérie où, depuis 1830, flottait le drapeau français. Initialement, Kalif Mohamed El Mokrani (1815-1871) s'était loyalement mis sous l'autorité française, mais sa bienveillance s'est transformé en rancœur lorsque son offre de combattre avec 1500 hommes à leurs côtés contre les Prussiens pendant la guerre Franco-Allemande a négligemment été écartée.

Après la défaite de la légendaire Commune de Paris (mai 1871), quelques milliers d'insurgés furent envoyés, comme mesure de punition, à l'autre bout du monde. La Nouvelle-Calédonie, un archipel du Pacifique Sud, était depuis une vingtaine d'années territoire français où, tout comme en Guyane, il avait été mis en place une colonie pénitentiaire.

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